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La Cité des Livres qui rêvent - Walter Moers

Dernière mise à jour : 25 mai 2018




Auteur : Walter Moers

Editions : Panama

Genres : Aventure, Fantasy, Jeunesse

Parution : 2006

Pages : 455


Résumé


" Ici commence l'histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Litre sanglant, comment j'ai atteint l'Orm. Cette histoire n'est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles - à qui je recommande d'emblée de reposer cet ouvrage. (...) Oui, je parle d'un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d'empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire, doit me suivre jusqu'au prochain paragraphe. (...). Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s'agit bien d'un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des litres qui rêvent."

Le récit fantastique, onirique et horrifique d'Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et poète qui bravera tous les dangers des catacombes de Bouquinbourg, hantées par le Roi des ombres, pour retrouver l'auteur du manuscrit " parfait ".


Avis


Bon, bah on reprend les chroniques après une très longue pause ! Le blog a carrément changé, c’est dire. On se retrouve du coup pour une première ici et je tiens à remercier mon poto de m’avoir vivement conseillé le livre qui va suivre.

Nous sommes donc plongé dans un univers totalement inventé qui, comme l’indique le titre, tourne autour de la thématique des livres. On va donc suivre un jeune dragon du nom d’Hildegunst Tallemythes (les noms sont merveilleux, j’étais vraiment ravi de les lire à chaque fois XD), qui part en quête de l’écrit parfait ! Celui qui est interdit, celui qui est destiné aux lecteurs aguerris, alors attention à vous si vous tombez dessus. Nous sommes d’ailleurs prévenu lorsque l’on ouvre le livre.

Notre lecture est accompagnée d’illustration façon crayon, que j’ai particulièrement apprécié. Ça m’a permis d’entrer davantage dans l’histoire et d’avoir une réelle vision de ce qu’avait écrit l’auteur. Le texte écrit à la première personne du singulier, sous les traits de notre cher dragon nous rapproche de ce personnage si attachant. Nous sommes avec lui du début à la fin, nous frissonnons et rêvons avec lui.

Les descriptions sont quant à elles vraiment magiques, elles sont très présentes et je peux comprendre qu’elles puissent déranger quelques lecteurs. Néanmoins, à titre personnel, j’ai trouvé qu’elles étaient très bien amenées et qu’on ne croulait pas sous des pavés imbuvables. Elles permettent de visualiser parfaitement les différents lieux visités d’une manière très dynamique, ce qui ne freine pas la lecture. Elles témoignent également de l’immense imagination de Walter Moers, les noms des personnages et des lieux, les différentes races présentes, le background et j’en passe. Un univers totalement inventé qui reste cohérent et qui est aussi bien travaillé, c’est toujours plaisant.

Ce livre nous amène à réfléchir sur la littérature en générale et la place qu’elle prend dans nos vies, car ici, les livres ne sont pas de simples bouquins. Ils peuvent être vivants, mortels, empoissonnés, piégés, qui a dit que la lecture était de tout repos. D’ailleurs le parallèle entre La Cité des Livres qui rêvent et le fameux manuscrit parfait était très bien trouvé, je suis parvenu à la fin de cette lecture … et vous ? En tout cas, c’est un véritable coup de cœur, il est même devenu l’un de mes livres

préféré.


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